Défendre les droits de la personne malade
Échos d'ailleurs
En 2005, le Mental Capacity Act, législation applicable en Angleterre et au Pays de Galles, a introduit un régime statutaire pour la prise de décision par autrui, pour défendre les meilleurs intérêts de la personne incapable de prendre une décision autonome. Ce texte concerne notamment les personnes atteintes de démence. Ann McDonald, directrice de l’Ecole de travail social et de psychologie à l’Université d’East Anglia à Norwich (Royaume-Uni), a analysé l’impact précoce de ce texte sur la pratique des travailleurs sociaux, mettant en évidence trois approches distinctes du risque : légaliste, actuarielle et fondée sur les droits. Pour l’auteur, l’approche fondée sur les droits, bien que non dominante, est nécessaire pour aider les personnes âgées à prendre leurs propres décisions et à exercer leur citoyenneté, afin de lutter contre les stéréotypes et promouvoir le bien-être (well-being).
Br J Social Work. McDonald A. The Impact of the 2005 Mental Capacity Act on Social Workers’ Decision Making and Approaches to the Assessment of Risks. 16 avril 2010.