Contention chimique
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Il existe une polémique sémantique concernant la terminologie et un questionnement sur l’usage des psychotropes pour contrôler les symptômes psycho-comportementaux », écrivent Brice Colombier et ses collègues, de l’hôpital Sainte-Périne de Paris et de l’hôpital Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt.Le terme « contention chimique », en anglais chemical restraints, semble être utilisé en pratique, mais sa perception est hétérogène selon les différents professionnels de santé français. Ce terme est compris, peu employé au quotidien, inexact pour certains car « les médicaments n’attachent pas ». Le terme « contention physique » a une réalité plus visible. Le terme « sédation de symptômes psychocomportementaux » est plus usité et de connotation moins culpabilisante. En pratique, la contention chimique peut correspondre à l’utilisation en urgence de benzodiazépines ou neuroleptiques, par voie injectable, avec des posologies permettant la sédation d’un patient sans son consentement.
Colombier B et al. Interprétation et pratiques autour du terme « contention chimique » : étude qualitative auprès de 50 professionnels de santé. Ger Psychol Neuropsychiatr Vieil 2015 ; 13(1) : 31-35. Mars 2015. http://www.jle.com/fr/revues/gpn/e-docs/interpretation_et_pratiques_autour_du_terme_contention_chimique_etude_qualitative_aupres_de_50_professionnels_de_sante_303963/article.phtml.