Conduite automobile : quels risques ? (2)

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Date de rédaction :
01 novembre 2009

Selon Bernard Laurent et Sylviane Lafont, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées ne seraient pas à risque particulier d’accident, parce qu’il semble y avoir un taux d’arrêt spontané important, et ceux qui conduisent encore conduisent moins qu’avant. Le processus de réduction et d’arrêt de la conduite est souvent difficile, voire douloureux pour la personne malade ou les familles. Les chercheurs conseillent de ne pas surestimer, ni de sous-estimer les capacités d’une personne et d’essayer d’aborder le problème tranquillement, en dehors des situations de crise, en analysant les activités de conduite, leur fréquence, leur finalité, et en essayant de trouver au cas par cas des solutions alternatives (amis familles, taxi, aides familiales, services de proximité, etc.). L’arrêt sera plus facile s’il est précédé d’une réduction de l’activité en limitant les déplacements en temps et en fréquence, en choisissant des heures calmes et des trajets bien connus. L’avis de la commission du permis de conduire de la Préfecture peut être sollicité par la personne malade ou ses proches, mais pas par le médecin soumis au secret médical qui lui, peut en parler, informer et proposer quelques tests simples si la personne malade l’accepte.

www.neuroscoop.net, 4 novembre 2009.