Conduite automobile

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mai 2010

Arrêter de conduire peut être très frustrant. Pour David Carr, du service de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis (Missouri, Etats-Unis) et Brian Ott, du service de neurologie de l’Université Brown (Rhode Island, Etats-Unis), il n’y a pas de méthode d’évaluation consensuelle pour les conducteurs âgés souffrant de troubles cognitifs. Au début du déclin cognitif, une personne malade peut encore conduire un véhicule à moteur de façon sûre. Le déclin cognitif léger peut évoluer plus ou moins rapidement. Une évaluation spécialisée, durant deux à trois heures est proposée par des ergothérapeutes dans certains centres du Department for Motor Vehicles. Les auteurs proposent un résumé de la littérature sur la démence et la conduite, de l’évaluation de la capacité à conduire, des questions éthiques et juridiques, du rôle du médecin traitant et du neuropsychologue. L’approche, inter-disciplinaire, doit proposer des conseils en mobilité, afin d’explorer des modes de transport alternatifs.

J Am Med Assoc. Carr DB et Ott BR. The older adult driver with cognitive impairment: it’s a very frustrating life”. 28 avril 2010. J Am Med Assoc. Chang HJ et al. Older drivers and cognitive impairment. Aging Health. Ott BR et al. How does dementia affect driving in older patients? 1 février 2010.