Conduire avec la maladie d’Alzheimer : quelle attitude pratique ? (3)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mars 2014

Pour Dirk Wolter, gérontopsychiatre à Haderslev (Danemark), une conduite sûre dépend de différents processus sensoriels et cognitifs en interaction complexe. Des modifications physiologiques et surtout un grand nombre de maladies réduisent la performance fonctionnelle de ces processus. Une personne atteinte de démence modérée à sévère n’est certainement plus capable de conduire, mais au stade de la démence légère, la capacité à conduire peut être maintenue pendant un certain temps. Un examen simple n’existe pas. La capacité à conduire n’est pas seulement déterminée par la fonction cognitive. Une évaluation globale est nécessaire. La conclusion de cette évaluation de la capacité à conduire ne doit pas être prononcée comme un verdict : le médecin soit plutôt conseiller la personne malade et la famille et leur apporter son soutien.

Au Royaume-Uni, en l’absence de recommandations officielles claires, la psychologue Kirsty Olsen et ses collègues cliniciens de l’Université de Newcastle proposent un site un parcours-type adapté aux besoins individuels (Driving and Dementia Project).

Wolter DK. Mild dementia and driving ability: Part 1: Fundamentals. Z Gerontol Geriatr, 16 mars 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24633627. Wolter DK. Mild dementia and driving ability: Part 2: Assessment and its consequences in practice. Z Gerontol Geriatr, 29 mars 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24676539(articles en allemand). Olsen K et al. Mild cognitive impairment : safe to drive ? Maturitas, 22 mars 2014. Kirsty Olsen et al. Driving and Dementia Project. Newcastle University. https://research.ncl.ac.uk/driving-and-dementia/aboutourproject/).