Conditions du maintien à domicile

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
22 septembre 2015

La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de dépendance chez la personne âgée et la principale raison d’entrée en établissement d’hébergement. Jean-Michel Caire et Bernard Sarrazy, du laboratoire Cultures, éducation, sociétés (EA 4140) de l’équipe Anthropologie et diffusion des savoirs au CHU de Bordeaux, et Sylvie Tétreault, de la Haute École de Suisse occidentale à Lausanne et du département de réadaptation de l’Université Laval à Québec (Canada), ont cherché à identifier les conditions propices à ce maintien à domicile. Vingt-six experts professionnels, bénévoles et aidants familiaux, ont été consultés. Vingt-deux critères ont été énoncés. Les dix premiers sont l’acceptation de l’aide venant de ressources extérieures, le maintien des activités personnelles de l’aidant, l’accès aux ressources de répit, le désir de l’aidant de s’occuper de la personne malade, la mise en commun des objectifs et le respect de l’opinion de l’aidant et de l’aidé, la formation de l’aidant à la gestion des troubles du comportement, la possibilité de réévaluation des besoins et l’ajustement des services, l’accès à des ressources de maintien à domicile, la reconnaissance par l’équipe de l’expertise de l’aidant, la prise en compte des valeurs et intérêts de la personne malade et de l’aidant.

Caire JM et al. Conditions propices au maintien à domicile de la personne ayant la maladie d’Alzheimer ou apparentée : une étude de consensus grâce à la technique Delphi. Gériatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2015 ; 13(3) : 343-355. Septembre 2015. www.jle.com/fr/revues/gpn/e-docs/conditions_propices_au_maintien_a_domicile_de_la_personne_ayant_la_maladie_dalzheimer_ou_apparentee_une_etude_de_consensus_grace_a_la_technique_delphi_305332/article.phtml.