Comportement violent
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Une étude du service de soins infirmiers de l’Université d’Umeå (Suède), portant sur trois cent neuf résidents de quarante maisons de retraite, montre que près d’un sur trois (32%) avait un comportement physique violent la semaine précédant l’étude. Trois facteurs apparaissent indépendamment associés à ce comportement : le sexe masculin, un traitement antipsychotique et un déclin dans la capacité à s’orienter. Les résidents violents ont par ailleurs de difficultés à parler, à comprendre la communication verbale ; on leur prescrit davantage d’analgésiques et d’antipsychotiques qu’aux résidents non violents. Les comportements violents se produisent principalement dans des situations d’aide intime, et sont gérés de façon symptomatique, comme la distraction, un traitement pharmacologique ou l’isolement.
Isaksson U et al. Physically violent behaviour in dementia care: Characteristics of residents and management of violent situations. Aging Ment Health 2011 ; 15(5) : 573-579. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21815849.