Communication non verbale

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 septembre 2008

Selon Loris Tamara Schiaratura, du laboratoire PITEC de l’Université Charles de Gaulle-Lille 3, les comportements non verbaux, qui apparaissent dans des zones corporelles aussi variées que la tête, les yeux, les bras ou le tronc, peuvent être considérées comme des vecteurs de communication avec le milieu social. L’échange d’informations non verbales permet de renseigner les partenaires de l’interaction sur leurs attitudes respectives, leurs intentions et états émotionnels. Dans la maladie d’Alzheimer, le maintien d’une certaine communication non verbale est observé même à un stade avancé de la maladie. Les malades continuent à manifester des comportements non verbaux et à réagir à ceux d’autrui. La dynamique de l’échange non verbal et des facteurs sociaux qui peuvent l’influencer sont pourtant rarement étudiés. Or, des malentendus dans la communication peuvent avoir des conséquences néfastes à la santé du malade. L’auteur propose des pistes de recherche dans le cadre d’une approche intégrative et fonctionnelle.
Psychol Neuropsychiatr Vieil. Schiaratura LT. La communication non verbale dans la maladie d’Alzheimer. Septembre 2008.