Communication non verbale

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
23 mai 2015

« L’évolution des troubles conduit la personne malade à perdre progressivement ses outils de communication verbale et à limiter ses interactions avec son environnement. Toutefois, il va être possible, jusqu’à un stade évolué de la maladie, de s’appuyer sur une communication verbale adaptée », écrit Jean-Paul Gauthié, président de France Alzheimer 82 et élu référent de la formation professionnelle. « Dans l’évolution de la maladie, les lésions cérébrales provoquent des troubles importants du schéma corporel et de l’organisation gestuelle de la personne malade. Lorsque les personnes malades sont privées du mode habituel d’expression et de communication (parole, regard, toucher…), elles restent encore sensibles à l’ambiance et à toute l’attention dont leur entourage est capable vis-à-vis d’elles. Pour l’équilibre émotionnel de la personne malade dont on s’occupe, il est alors important d’investir de façon particulièrement sensible tous les gestes de toucher et de réconfort. »

Doc’Alzheimer, avril-juin 2015.