Coco, de Lee Unkrich et Adrian Molina

Société inclusive

Date de rédaction :
13 mai 2020

« Quiconque connaît dans sa famille le drame d’Alzheimer ressortira de Coco le cœur brisé et l’âme grandie. Cette scène immense qui voit la mémoire revenir irriguer le cerveau abîmé de Coco, par la magie d’une simple chanson, bouleversera tous ceux qui attendent – la plupart du temps en vain – sur le visage éteint de ceux qui nous aimaient et qui nous ont oubliés que revienne la lumière de la reconnaissance », écrit Eric Debarnot, de Benzinemag. « Film graphiquement magnifique, remplissant généreusement le cœur de ses spectateurs des plus belles couleurs de la vie (même si ces couleurs sont ici l’apanage du monde des esprits), Coco dépasse allègrement les habituels ressassements américains sur l’importance de la famille pour nous rappeler le plus beau des secrets, celui que l’art nous révèle encore et toujours : c’est bien l’amour qui nous enchante, et qui fait monter à nos lèvres nos plus belles chansons. Un secret que, même sans souffrir (encore…) de la maladie d’Alzheimer, nous n’arrêtons pas d’oublier. » « C’est la première fois qu’un film d’animation parle d’Alzheimer sans pathos et dans le respect, du souvenir, de l’oubli, de la séparation… », écrivent les Fans Disney d’Alsace. « Il résonne en chacun de nous comme peu de films peuvent le faire : il parle de nous, ce qui nous détermine, ce qui fait de nous ce que l’on est et ce que l’on transmet. »

www.benzinemag.net/2017/12/17/coco-meilleur-pixar-lustres/, 17 décembre 2017. https://fans-disney-alsace.fr/critique-de-coco-de-disney-pixar/, 5 janvier 2018.