Cinquième risque : les principes du financement Janvier 2009

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 janvier 2009

Pour Alain Cordier, inspecteur général des Finances et président du conseil de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, « une option conceptuelle est décisive : la disjonction éventuelle entre le droit d’aide universelle à l’autonomie et la prise en charge de ce droit par le seul financement public. La puissance publique n’a en effet pas nécessairement vocation à avoir le monopole du « portage » financier ou organisationnel de tous les projets de société. En revanche, il convient de les orchestrer, de leur donner leur sens ». Une orientation privilégiée est celle d’un partenariat public-privé, unissant le financement public et l’apport des organismes de prévoyance individuelle et collective. « Face à une situation de vie donnée », « il s’agit de mobiliser une palette de réponses possibles, en ‘piochant’ dans un référentiel de biens, de services et de prestations financières appropriées ». Imaginer pallier les difficultés de financement public par un recours aux seules solidarités familiales serait tout aussi vain que d’ignorer l’existence de celles-ci. En sachant que vouloir recourir aux aidants familiaux sans prendre appui sur des aidants professionnels serait tout aussi réducteur que prétendre répondre professionnellement aux situations rencontrées sans bénéficier de « l’expertise » des proches.
Réalités familiales, décembre 2008.