Cinquième risque : le financement de l’aide à domicile
Droit des personnes malades
Déplorant que le projet de loi sur le cinquième risque soit toujours dans les cartons, l’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (UNA) qui représente plus de mille deux cents structures employant cent cinquante mille professionnels, souhaite malgré tout que 2009 soit une année de dialogue et d’avancées concrètes avec les principaux financeurs. La situation financière des adhérents de l’UNA s’aggrave. « L’exigence de qualité et de professionnalisation que les pouvoirs publics appellent de leurs vœux pour la prise en charge à domicile des personnes vieillissantes en perte d’autonomie ne peut être efficace sans une connaissance des coûts associés, ni la reconnaissance d’un secteur qui, avec cent trente-deux mille emplois créés en 2007, est l’un des premiers créateurs d’emplois en France. La tarification « reste encore trop aléatoire » selon les départements. L’UNA demande que la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) qui finance la prestation d’aide ménagère, sorte du tarif unique « afin que son financement soit juste et pertinent » : soit en adoptant un tarif différencié par structure pour tenir compte de la qualité des prestations et du taux d’encadrement des personnels, soit en acceptant que son taux de participation laisse effectivement la possibilité aux structures de facturer la différence de coût aux bénéficiaires.
www.agevillagepro.com , 8 mars 2009. Actualités sociales hebdomadaires , 6 mars 2009.