Cinquième risque : la place des assureurs Octobre 2009
Droit des personnes malades
Pour Bernard Spitz, président de la société française des sociétés d’assurance (FFSA), « le temps est venu de définir avec les pouvoirs publics un vrai partenariat public-privé en faveur de la préservation de l’autonomie. L’enjeu porte sur l’adoption d’une définition commune de la dépendance, l’élaboration d’un cahier des charges commun, la labellisation des contrats d’assurance dépendance autour de garanties standard. Cela permettra d’apporter des réponses structurelles, et pas uniquement de faire du replâtrage. Des incitations fiscales sélectives permettraient d’en faire profiter massivement les classes moyennes. Avec moins d’un milliard d’euros, on peut déjà arriver à un résultat efficace. L’équivalent d’un tiers du coût de la baisse de TVA dans la restauration pour un acquis majeur de la société française : qui peut dire qu’un tel choix serait hors de notre portée ? » a-t-il déclaré à Vincent Collen, des Echos. Il précise, dans un article du Monde, que la France est en pointe dans les contrats d’assurance dépendance, qui existent depuis 1980 et qui couvrent trois millions de personnes. La réflexion sur ce système mixte public-privé d’assurance dépendance sera approfondie en décembre lors des rencontres du Conseil d’orientation et de réflexion de l’assurance (CORA), qui réuniront les spécialistes français de la dépendance au siège de la FFSA.
www.lesechos.fr, 29 octobre 2009. Le Monde, 24 octobre 2009.