Chutes, errance : détecter et alerter (2)
Société inclusive
Quoi qu’il en soit, quels que soient les capteurs, une intervention humaine reste indispensable pour secourir et relever la personne si elle est tombée, ou pour la rechercher si elle s’est égarée, ce qui demande de coordonner les interventions sur place.
Ce métier est très différent de celui de l’opérateur de téléassistance au sein d’une plateforme téléphonique distante, explique Patrick Ryon, directeur de l’association Equinoxe, qui propose un service spécifique auprès de personnes mobiles atteintes de troubles cognitifs, et de leurs aidants familiaux, pour mettre en place des bracelets de géolocalisation et accompagner les personnes dans leur utilisation quotidienne.
Pour Florence Leduc, présidente de l’Association française des aidants (AFA), qui estime que certaines avancées technologiques, notamment la surveillance du comportement des personnes âgées, sont discutables au plan éthique, « détecter n’est pas une fin en soi. Le recours à ces outils ne devrait pas être systématique, autrement les personnes refuseront, et c’est tant mieux ! Si en revanche on apporte des réponses permettant d’accéder à des informations pertinentes et adaptées aux besoins, alors on aura tout gagné ».
La Gazette Santé-social, octobre 2011. www.lenouveleconomiste.fr, 24 novembre 2011. Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Colloque national « La maladie d’Alzheimer et les nouvelles technologies : enjeux éthiques et questions de société ». Cité des Sciences et de l’industrie, Paris, 2-3 décembre 2011. www.espace-ethique-alzheimer.org.