Carpe Diem (1) Septembre 2010

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 septembre 2010

A Trois-Rivières (Québec), la maison Carpe Diem propose une approche basée sur les capacités des personnes atteintes de démence dans le respect de leur identité. Hébergement temporaire, centre de jour, groupes d’entraide, accompagnements individuels : des aidants familiaux et des bénévoles témoignent, à travers des entretiens vidéo. Akom, étudiant en psychologie, bénévole, décrit l’approche ajustée aux besoins, l’attention portée à chacun, le soutien qu’il apporte aux intervenants et l’intérêt d’une formation plus soutenue à destination des bénévoles. Les aidants s’accordent sur l’importance que l’approche soit centrée sur les capacités de la personne et non sur les déficits. Le sentiment d’être utile en participant pour les personnes qui le souhaitent à la préparation des repas, l’entretien du linge, l’arrosage des fleurs, le bricolage… Les familles sont informées des prises de risque que suppose le quotidien dans une maison où la cuisinière est libre d’accès, où on utilise des couteaux de cuisine pour découper des légumes, où deux escaliers permettent de circuler du premier étage au rez-de chaussée, où les résidents sont libres de sortir. La prise de risque est évidemment évaluée et validée par l’entourage et l’équipe. Une attention particulière est évidemment portée à la sécurité sans pour autant « sacrifier la vie aux règles ». La fille d’un résident explique qu’il faut prendre des risques pour préserver une certaine qualité de vie.