Capacité à conduire
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En Australie, la responsabilité d’identifier les conducteurs « médicalement à risque » incombe aux médecins généralistes, qui manquent cependant d’outils de détection validés en ce domaine. Une étude canadienne montre que les personnes atteintes de démence continuent à conduire jusqu’à quatre ans après la survenue des symptômes (Hopkins et al). Une étude australienne montre que 42% des hommes atteints de démence probable et 63% de ceux atteints de déficit cognitif léger possèdent un permis de conduire en règle et continuent à conduire régulièrement (Ross L et al). Les centres de formation à la conduite DriveAble Australia proposent un modèle issu des travaux du centre de recherche neuro-cognitive de l’Université d’Alberta (Canada) et du centre de recherche sur les accidents de l’Université Monash de Melbourne (Australie), basé sur une évaluation à trois niveaux : identification des conducteurs présentant un risque médical ; évaluation des capacités cognitives ; test de conduite sur route (Fildes B et al).
McLennan RJ. DriveABLE Australia Fitness-to-Drive: Evidence Based Decisions for Medically At-Risk Drivers. www.driveable.com.au/PDFs/EvidenceBasedDecisions.pdf. (texte integral). Ross L et al. Older Drivers in Australia : Trends in Driving Status and Cognitive and Visual Impairment. J Am Geriatr Soc 2009; 57(10): 1868‐1873. Juin 2009.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19694871. Hopkins R et al. Driving and Dementia in Ontario: A Quantitative Assessment of the Problem. Can J Psychiatry 2004; 49(7): 434‐438. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15362247. Fildes B et al. Model Licence Re‐Assessment Procedure for Older Drivers: Stage 2 Research. 2004, Austroads Report AP‐R259‐04. http://catalogue.nla.gov.au/Record/3306951.