Bracelet électronique : la position de France Alzheimer

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 août 2008

Hôpitaux et maisons de retraite commencent à utiliser le bracelet électronique, au cas par cas, pour localiser les personnes malades désorientées. Mais l’acceptabilité de la technologie reste faible : pour l’heure, l’opérateur de téléphonie Orange, qui vise un objectif de vente de trente mille bracelets en trois ans, n’en a vendu que trois cents. L’association France Alzheimer, qui vient de mettre en place un groupe de travail sur les bracelets électroniques, reste réservée sur le sujet, et conseille aux aidants familiaux et professionnels de s’entourer de précautions : s’assurer auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) de « la régularité du dispositif choisi » ; recueillir par écrit le consentement de la personne malade et lui permettre d’abandonner à tout moment le port du bracelet ; faire en sorte que « l’espace de liberté consenti au malade puisse être amélioré, que l’outil ne soit pas porté tout le temps et que son introduction ne soit pas un alibi pour réduire le nombre d’aidants. 
www.la-croix.com , 20 août 2008. www.agoravox.fr , 28 août 2008.