Biomarqueurs Mai 2009

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mai 2009

Le site Alzheimer Research Forum discute les avantages et les inconvénients de l’utilisation des biomarqueurs issus du liquide céphalo-rachidien comme outils de mesure de résultats cliniques intermédiaires (surrogate outcomes), une signature indirecte de la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives, lorsqu’il n’est pas possible de tester le cerveau lui-même. La difficulté à surmonter est la variabilité dans la mesure de ces biomarqueurs, même lorsqu’elle est faite par des laboratoires différents utilisant le même test.
Des chercheurs du service de gérontologie et gériatrie de l’Université de Pérouse (Italie) et du Centre de recherche sur le vieillissement de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède) discutent la place potentielle des biomarqueurs du stress oxydatif ou nitrosatif dans le diagnostic, le pronostic et le traitement de la maladie d’Alzheimer. Ces marqueurs apparaissent dans les systèmes biologiques lorsqu’il y a déficit en anti-oxydants et/ou surproduction de radicaux libres, espèces hautement réactives qui attaquent les lipides, les protéines, les sucres et les acides nucléiques et forment des composés dérivés que l’on peut détecter dans les fluides ou les tissus.

www.news-medical.net, 27 avril 2009. Aging Res Rev. Mangialasche F et al. Biomarkers of oxidative and nitrosative damage in Alzheimer’s disease and mild cognitive impairment. 16 avril 2009.