Biomarqueurs

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 septembre 2008

La concentration dans le sang des peptides amyloïdes Abeta 40 et Abeta 42 a-t-elle une valeur prédictive ? Une équipe du Taub Institute for Research on Alzheimer’s Disease and the Aging Brain de l’université Columbia (New York, Etats-Unis) a suivi pendant 4.6 ans une cohorte de mille cent vingt-cinq personnes âgées ne présentant pas de maladie d’Alzheimer à l’inclusion. 9.2% d’entre elles ont développé une maladie d’Alzheimer. Des niveaux plus élevés d’Abeta 42 au début de l’étude sont associés à un risque trois fois plus élevé de développer la maladie. Le déclin de certaines formes d’Abeta au début du déclin cognitif pourrait refléter la compartimentation des peptides Abeta dans le cerveau.
L’Université australienne de Newcastle, quant à elle, s’appuyant sur les données publiées dans la littérature et un algorithme mathématique, ont identifié une « signature moléculaire » basée sur cinq protéines dont la présence et l’abondance serait suffisante pour prédire dans 96% des cas une maladie d’Alzheimer détectable en clinique : IL-1 alpha, IL-3 (interleukines), EGF (facteur de croissance épidermique), TNF-alpha (facteur de nécrose tumorale), et G-CSF (facteur de croissance cellulaire). Ces protéines, impliquées dans l’inflammation, la mort et la régénérescence cellulaires, font partie d’un ensemble de dix-huit protéines précédemment identifiées par S Ray et al en 2007.
Proc Natl Acad Sci U S A. Schupf N et al. Peripheral Abeta subspecies as risk biomarkers of Alzheimer’s disease . 16 septembre 2008. www.eurekalert.org 11 septembre 2008. PLoS ONE. Gomez Raveti M et Moscato P. Identification of a 5-protein biomarker molecular signature for predicting Alzheimer’s disease. 3 septembre 2008.Nat Med. Ray S et al. Classification and prediction of clinical Alzheimer’s diagnosis based on plasma signaling proteins. Novembre 2007.