Bientraitance en établissement : des progrès à faire (2) Mars 2010

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mars 2010

L’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées) continue de réclamer à l’Etat un engagement financier pour lutter contre la maltraitance. Si les structures assurent efficacement les soins de base (évaluation des besoins de soins, état de santé, continuité des soins, partenariats avec les structures sanitaires…), « au-delà, apparaissent toutes les difficultés liées au manque de temps du personnel. En effet, les professionnels courent en permanence alors qu’il leur faudrait plus de temps pour mieux écouter les personnes âgées et leurs familles ; développer des animations auprès des résidents ; organiser des réunions sur les pratiques professionnelles ; recueillir l’information et les plaintes, les traiter et apporter des solutions ; prendre du recul et accompagner les nouveaux professionnels ; participer à des formations…) ». Rappelant que le plan Solidarité grand âge prévoit de passer de cinq à huit professionnels pour dix résidents, l’AD-PA déclare : « dans un secteur reconnu comme sous-doté par tous les acteurs, l’Etat ne peut être crédible dans sa volonté de mieux accompagner les personnes âgées que s’il s’engage financièrement au-delà des déclarations de principe et des injonctions inapplicables ».

www.agevillagepro.com, 8 mars 2010.