Bastide landaise Alzheimer cherche bénévoles

Société inclusive

Date de rédaction :
25 novembre 2016

À Dax (Landes), « le futur Village Alzheimer interroge et passionne », titre Alexia Chartral, de Sud-Ouest. « Bastide landaise Alzheimer cherche bénévoles », annonce Julie Ducourau, du site d’information aquitain www.aqui.fr. Non loin de la place centrale aux arcades en béton avec brasserie, salle de musique ou salon de beauté, émergeront quatre quartiers de quatre maisonnées pour sept à huit personnes chacune. Le village accueillera en 2018 cent vingt résidents atteints de la maladie d’Alzheimer, une première en France. Deux cents membres de diverses associations locales ont répondu à l’invitation lancée par le Conseil départemental. Ces bénévoles sont curieux de découvrir le projet et surtout de savoir quel rôle on attend d’eux. Pourquoi sont-ils si importants dans l’équation du projet ? « Ils vont permettre de garder un cadre convivial, d’animer le village. En échange, ils auront la possibilité d’utiliser les infrastructures », précise Francis Lacoste, directeur de la Solidarité départementale. « Amener les malades à un match de l’U.S. Dax (Rugby Landes) ou à une course landaise, venir les aider à cuisiner, organiser des après-midi de jeux, de la détente sportive… Tout est ouvert, nous avons un an et demi pour construire ensemble ce projet ». Marie-Rose Rasotto, présidente de l’Union départementale des associations familiales (UDAF) des Landes ajoute : « chacun peut apporter une pierre à l’édifice et un plus aux futurs résidents. » Consciente qu’il serait « peut-être difficile de trouver beaucoup de bénévoles », Monique Lubin, vice-présidente du Conseil départemental, leur a fait comprendre l’idée : « que les personnes accueillies puissent bénéficier de ce qu’offrent les associations dans l’agglomération dacquoise mais aussi que l’agglomération investisse ce village comme si c’était un quartier de la ville ». Dans ce village, qui réunira autant de professionnels de santé que de résidents, les bénévoles seront formés et sensibilisés aux caractéristiques particulières des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pour « ne pas se retrouver en difficulté soi-même ni mettre en difficulté les résidents », a aussi assuré l’ex-maire Gabriel Bellocq devant les inquiétudes de certains.