Baluchonneuses : une responsabilité morale

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
21 janvier 2015

Les baluchonneuses partagent le quotidien de personnes atteintes de démence de type Alzheimer pour une durée de quatre à quatorze jours en l’absence de l’aidant familial, rappelle Sophie Ethier, professeur agrégée à l’École de service social de l’Université Laval à Québec (Canada), qui publie une étude visant à mieux comprendre leur travail dans la perspective d’un modèle théorique sur la responsabilité morale. Les données ont été recueillies auprès de vingt baluchonneuses à l’aide d’entretiens en face-à-face, par téléphone et en groupe. Les fondements du choix de devenir baluchonneuses sont « l’actualisation de leur responsabilité, l’évolution de la réponse à l’appel de la responsabilité, la singularisation de la responsabilité, la transformation de leur relation avec l’aidé, la variation de la relation entretenue avec les aidants, leur implication dans la relation aidant-aidé et la gestion des médicaments et des soins médicaux. Les baluchonneuses assument une responsabilité morale en partie différente, mais néanmoins très semblable, à celle des aidants familiaux. »

Ethier S et al. Le travail des baluchonneuses accompagnant une personne atteinte de démence de type Alzheimer : une responsabilité morale ? Service social 2014 ; 60(2) : 71-85.Décembre 2014.

www.erudit.org/revue/ss/2014/v60/n2/1027991ar.html?vue=resume&mode=restriction.