Aventuriers : la plongée sous-marine

Société inclusive

Date de rédaction :
22 septembre 2015

Sur le blog de Maria Shriver [journaliste américaine, productrice exécutive du Projet Alzheimer, qui s’est engagée dans la cause de la démence et celle des aidants, dans une approche mettant en avant le rôle des femmes], le journaliste Mike Good publie des récits positifs sur la vie de personnes malades. « Laurie Scherrer est l’une de ces personnes extraordinaires. À l’âge de cinquante-cinq ans, elle a appris qu’elle était atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer et de démence fronto-temporale. » Elle a appris à surmonter les défis quotidiens posés par la maladie. Elle explique que les médecins ne lui ont pas donné de manuel pratique après le diagnostic. « J’ai dû apprendre par essais et erreurs comment accomplir des tâches. Que ce soit un voyage ou une nuit chez des amis, nous nous préparons. » Elle a partagé l’annonce de son diagnostic avec les autres : « maintenant, ils comprennent. » Cela met la famille et les amis en capacité d’intervenir quand ils en ont besoin. Elle vient de partir aux Caraïbes. « J’ai commencé à faire les valises un mois avant le départ. » Son mari a pris des photos de ce qu’elle souhaitait emporter, pour la rassurer. Ils ont choisi l’île de Bonaire, où il est possible de plonger directement de la plage. Ceci a évité la confusion qui aurait pu arriver s’il avait fallu plonger depuis un bateau avec un groupe étranger. Le couple a fait venir des amis plongeurs et trouvé un instructeur spécialisé dans la plongée avec des personnes handicapées. Laurie a pu ainsi plonger six fois. « Vous pouvez vivre positivement avec une démence, si vous et votre partenaire de soins (care partner) arrivez à écouter et à observer les difficultés et les changements, et prendre des mesures pour s’y attaquer très tôt », conclut-elle.