Avant de s’envoler, de Florian Zeller

Société inclusive

Date de rédaction :
25 octobre 2016

Après La Mère (2010) et Le Père (2012), Florian Zeller réunit aujourd’hui les deux pour « un drame de fin de vie équivoque », au Théâtre de L’Oeuvre. La pièce « creuse dans la psyché d’un homme au grand âge (André, interprété par Robert Hirsch, âgé de quatre-vingt-onze ans), qui perd le contact avec la réalité, et qui s’appuie sur sa femme depuis cinquante ans, Madeleine, pour les tâches de la vie quotidienne », écrit Laura Cappelle, du Financial Times. Mais cet équilibre précaire peut être mis en péril par la mort (réelle ou imaginée) de Madeleine. « Ces deux-là ont fini par devenir un seul et même être, cimenté par la tendresse et par le temps », écrit Au balcon.fr. « Ils s’appuient l’un sur l’autre, inséparables, chacun devenant la béquille de l’autre… Mais le temps semble à l’orage, et l’avenir est incertain. Conscientes de cette difficulté, leurs deux filles viennent passer le week-end chez eux pour les aider à trouver une nouvelle organisation. Mais personne ne semble envisager l’avenir de la même façon. » « Dans cet état flottant, où le rêve se confond avec la réalité, où le temps fait des embardées, s’expriment la souffrance de la vieillesse, la force de l’amour au long cours – et aussi le divorce avec des enfants trop soucieux de protéger leurs parents », écrit Éric Chevilley, des Échos.