« Aucun test ne permet d’établir un diagnostic, et aucun traitement n’empêche la dégradation de l’état du patient au-delà de quelques mo...

Société inclusive

Date de rédaction :
21 mai 2012

Souvent, les journalistes sont prompts à exagérer la portée d’un diagnostic ou d’un traitement. Ce n’est plus le cas du New York Times, où un éditorialiste écrit le 20 mai 2012 (dans l’édition dominicale tirée à 1.7 million d’exemplaires et dont la diffusion sur Internet dépasse maintenant la diffusion sur papier) : « aucun test ne permet d’établir un diagnostic, et aucun traitement n’empêche la dégradation de l’état du patient au-delà de quelques mois ». Le journaliste met cet argument en avant pour justifier le nouveau plan Alzheimer de l’administration Obama, « un programme ambitieux » visant notamment à financer des essais pour un anticorps monoclonal, le Crenezumab des laboratoires Genentech, visant à empêcher le déclenchement de la maladie bien avant l’apparition des symptômes. Les essais de prévention se feront en Colombie, auprès de cent personnes d’une famille élargie, porteuses d’une mutation génétique rare les condamnant à développer la maladie. L’étude coûtera plus de cent millions de dollars (soixante-dix-huit millions d’euros) et sera financée principalement par Genentech, avec une contribution de seize millions des Instituts nationaux de la santé et quinze millions de l’Institut Alzheimer Banner de Phoenix (Arizona).

New York Times / Le Figaro (traduction française), 25 avril 2012.

www.nytimes.com/2012/05/21/opinion/a-new-attack-on-alzheimers.html, 20 avril 2012 (texte intégral).