Au bras de l’ombre. Sur les rivages de la maladie d’Alzheimer, de Geneviève Laurencin

Société inclusive

Date de rédaction :
25 mars 2011

« Ils ne comprennent pas… Ils ne comprennent pas, je le sais, mon oui à ta vie, à ton insupportable maladie, à tes comportements imprévisibles, insensés, tes bêtises, tes manies, ton regard voilé, ton parler incompréhensible, tes silences et tes cris, tes pleurs et tes rires mêlés, tes colères fleuries de tendresse », écrit Geneviève Laurencin, auteur d’une quarantaine d’ouvrages de littérature pour la jeunesse, et qui anime depuis une dizaine d’années un atelier de lecture-écriture auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. « Quand elles liront ce livre, les personnes qui vivent au jour le jour auprès d’un être cher atteint d’une maladie d’Alzheimer partageront avec l’auteur un instant du bonheur donné par la liberté d’imaginer et de jouer avec les mots, les sensations, les impressions. Elles connaîtront, un instant au moins, cette certitude rassurante que le contact n’est pas coupé », écrit le professeur Joël Ménard dans la préface de ces pages « ponctuées de poèmes et de silence », qui « interrogent tout en délicatesse notre relation à l’autre et à nous-mêmes ».

Laurencin G. Au bras de l’ombre. Sur les rivages de la maladie d’Alzheimer. Monaco : Editions du Rocher. 168 p. ISBN 978-2-268-07095-7. Avril 2011. www.editionsdurocher.fr.