Attachement à des objets
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Alex Stephens, de l’l’hôpital Frenchay de Bristol, Richard Cheston, de l’AWP Mental Health Partnership Trust et Kate Gleeson, de l’Université du Surrey (Royaume-Uni), proposent, à partir d’une observation durant deux mois de vingt-deux personnes atteintes de démence, une approche ethnographique de l’attachement de ces personnes à des objets transitionnels, selon la théorie du pédiatre Winnicott [dans l’approche psychanalytique, il s’agit du premier objet matériel possédé en propre par le bébé ; bien que l’objet transitionnel ne fasse pas partie de son propre corps, l’enfant ne le reconnaît pas encore comme appartenant à l’environnement. C’est pourquoi on l’appelle transitionnel. L’enfant a la capacité de créer, d’imaginer, d’inventer, de concevoir un objet et d’initier avec lui une relation affectueuse. Un objet transitionnel peut être un ourson en peluche, un édredon, un mot, une mélodie, ou un geste rituel].
Stephens A et al. An exploration into the relationships people with dementia have with physical objects: an ethnographic study. Dementia, avril 2012. http://dem.sagepub.com/content/early/2012/03/21/1471301212442585.abstract.