Assurance dépendance : un label (3)
Droit des personnes malades
Annie de Vivie, d’Agevillage, rappelle la tentative non aboutie de Nicolas Sarkozy, qui avait imaginé mobiliser les assureurs privés pour co-financer la dépendance. « Les produits d’assurance dépendance ont souvent été montrés du doigt. Ils sont jugés chers (cotisations élevées), peu transparents et filtrés à l’entrée (questionnaires médicaux), les rentes restent faibles (au regard des “restes à charge”) et ne dépassent pas cinq cents euros (notamment pour les produits dits “dépendance lourde” qui sont quasiment “à fonds perdus”). Pour rassurer et lever les critiques sur les produits dits de “dépendance lourde” (et non partielle), les assureurs proposent aujourd’hui leur “label”, lequel s’appuie toutefois sur d’autres grilles que la grille AGGIR (sont préférées les AVQ, activités de la vie quotidienne, échelle de Katz, et AIVQ : activités instrumentales de la vie quotidienne, définie par Lawton). Les professionnels et les pouvoirs publics connaissent les limites de la grille AGGIR, mais des assureurs seuls ne peuvent définir le référentiel national opposable ».
www.agevillage.com, 5 juin 2013.