Assurance dépendance Octobre 2014

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
25 septembre 2014

-3.9% : c’est la diminution du nombre de personnes ayant un contrat d’assurance dépendance en France, entre 2013 et 2012. Fin 2013, 1 768 000 personnes étaient assurées, dont 1 566 000 en garantie principale dépendance. « Le produit attire peu », écrit Marie-Caroline Carrère, de News Assurance. « Les Français préfèrent en effet l’assurance-vie. Entre 15% et 20% d’entre eux disent penser à utiliser leur assurance-vie pour couvrir des besoins de dépendance éventuelle. » Nicolas Schimmel, directeur général d’Aviva France, indique que « dans l’assurance-vie, entre le besoin “retraite” et le besoin “transmission”, commence à s’intercaler dans l’esprit des épargnants la potentielle arrivée de la situation de dépendance. » Hervé de La Tour d’Artaise, président de l’Association française des conseils de gestion de patrimoine certifiés, relève qu’ « aujourd’hui, l’assurance dépendance est très mal quantifiée. Il faut faire attention au fait qu’une couverture de nature prévoyance, donc une cotisation à fonds perdus, permet de bénéficier de l’effet de mutualisation. Cet effet permet qu’une cotisation relativement modeste que l’on verserait pendant longtemps puisse donner une rente dépendance d’un certain niveau. » Ainsi, « si une personne a cotisé à une assurance dépendance et qu’elle ne tombe jamais en état de dépendance, toutes ses années de cotisations sont perdues. A contrario, l’avantage de l’assurance-vie est de permettre une utilisation des fonds comme pour une complémentaire retraite. » Les deux produits apparaissent néanmoins très complémentaires. « Le besoin de dépendance ne peut pas être défini à l’avance et il faudrait constituer une épargne très importante que peu de ménages sont en capacité de supporter. »