Assurance dépendance : la différenciation des offres

Société inclusive

Date de rédaction :
01 février 2011

Pour Nordine Abboud, directeur général d’April Santé, « il est urgent de sensibiliser les consommateurs à la nécessité d’anticiper les connaissances financières et humaines du risque dépendance, qui représente une charge financière élevée pour les familles. Avec un reste à charge de l’ordre de 1 000 à 1 500 euros par mois, le recours au financement privé devient une nécessité », et les assureurs, pour se différencier dans un marché très concurrentiel, développent une offre élargie, laissant la possibilité à l’assuré de choisir entre une solution d’épargne et/ou de prévoyance, avec une sortie en rente viagère ou en capital, assortie ou non de services. Ainsi, le contrat AFER dépendance, garanti par Aviva Vie, propose des prestations de service à l’aidant via Mondial Assistance : 250 euros, pour des billets de train ou une aide ménagère, 500 euros pour l’intervention d’un prestataire à domicile, par exemple). L’association d’assurance-vie Gaipare lance avec la garantie de Miel Mutuelle, un contrat à prime unique, avec un minimum de versement de 5 000 euros, éventuellement fractionnable sur dix ans. En cas de dépendance totale (niveaux 1 et 2 de la grille publique AGGIR), l’assuré touchera par exemple un capital correspondant à son capital multiplié par 3.87 (pour un versement compris entre 5 168 et 12 920 euros). Ainsi, pour un versement de 10 000 euros, le capital versé en cas de dépendance totale sera de 38 700 euros. Si la dépendance ne survient pas, les fonds seront perdus pour l’assuré. 

Votreargent.lexpress.fr, 9 et 11 février 2011.