Assurance dépendance août 2012

Une étude du cabinet Exton Consulting, réalisée auprès de mille cinq cents assurés, en partenariat avec six acteurs du secteur représentant 50% du marché individuel de l’assurance dépendance (AG2R La Mondiale, Groupama, La Banque postale, Malakoff Médéric, Natixis Assurances, Groupe Prévoir) montre que 83% des personnes ayant souscrit une assurance dépendance s’estiment bien couvertes par leur contrat. Leur première motivation est de pouvoir rester chez elles plus longtemps (90%) et de ne pas être un poids financier pour leurs proches (83%). 74% des assurés estiment que leurs revenus ne suffiront pas à faire face à la dépendance le moment venu. Ils aimeraient que les droits acquis puissent être transmis à leur entourage en cas de décès, sur le modèle de la pension de réversion. Dans leur grande majorité, les assurés âgés de cinquante à soixante-quatorze ans (57% de femmes) ont des revenus modestes. Les cadres sont peu représentés. « Les classes plus aisées ont recours à l’auto-assurance en se servant de l’assurance-vie ou de l’immobilier locatif », explique Exton Consulting. Les aidants ne souscrivent pas plus que les non-aidants. L’étude propose une segmentation des assurés en cinq profils distincts : les « opportunistes » (hommes vivant en couple, sensibles aux promotions et à l’effet de médiatisation autour de la dépendance) ; les « expérimentés » (femmes souvent seules et plutôt modestes, ayant généralement un rôle d’aidant dans leur entourage, bien informées des problématiques de la perte d’autonomie), les « indépendants (en majorité des hommes, qui veulent à tout prix rester chez eux le plus longtemps possible) ; les « prévoyants » (hommes, plutôt ruraux, bons « pères de famille », n’aimant pas le risque, préparant l’avenir et souhaitant avant tout ne pas être un fardeau financier pour leurs proches) ; les « isolées » (femmes seules, plutôt modestes, vivant dans les grandes villes). 

www.news-assurances.com, 18 juillet 2012. www.agevillage.com, 22 juillet 2012.