Approches ethniques et culturelles : Australie (3)

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Date de rédaction :
20 août 2011

Le chinois et le vietnamien devraient être respectivement la première et la quatrième langue les plus parlées en Australie en 2026. Une revue menée par une équipe multidisciplinaire des hôpitaux de Melbourne et de l’Institut national du vieillissement propose une revue de la littérature sur les facteurs pouvant influer sur le diagnostic précoce de la démence chez les populations « culturellement et linguistiquement diverses » en médecine générale : l’incertitude des médecins, leur formation insuffisante, leur attitude ambivalente, le nihilisme thérapeutique, le manque de temps des généralistes, leur faible rémunération et le manque d’outils de diagnostic et de services adaptés à la diversité culturelle. Dans la perspective des personnes âgées d’origine chinoise ou vietnamienne et de leurs familles, les facteurs de retard au diagnostic sont les conditions de vie, le niveau de connaissances sur la démence, l’interprétation des symptômes, la stigmatisation associée à la démence et les conceptions morales. La barrière de la langue et le manque de généralistes bilingues constituent également des obstacles au diagnostic précoce.

Lee SM et al. Factors impacting on early detection of dementia in older people of Asian background in primary healthcare. Asia-Pacific Psychiatry 2011 ; 3(3) : 120-127. Septembre 2011.

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1758-5872.2011.00130.x/abstract.