Annonce du diagnostic : pourquoi certains cliniciens restent contre ?

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Date de rédaction :
05 novembre 2011

Une partie des cliniciens ne sont pas favorables à l’annonce du diagnostic aux patients atteints de maladie d’Alzheimer au stade léger à modéré. Les raisons principales sont la stigmatisation, un sentiment de désespoir, un risque accru de suicide, une perte d’identité, une erreur de diagnostic (Mattsson N et al). D’autres se disent incapables d’évaluer les capacités de décision de la personne malade à planifier son avenir. Pourtant, un modèle d’évaluation de la capacité de décision a été proposé par Jason Karlawish, de l’Institut du vieillissement de l’Université de Pennsylvanie, fondé sur quatre capacités : la compréhension, l’appréciation, le choix et le raisonnement. Pour Le Dr Richard Holt, professeur émérite à l’Université du Texas (Etats-Unis), qui prépare un doctorat en bioéthique clinique à l’Université Loyola à Chicago, un diagnostic posé à temps et l’annonce de la maladie d’Alzheimer donnent aux patients des opportunités de faire des choix.

Holt GR. Timely diagnosis and disclosure of Alzheimer disease gives patients opportunities to make choices. South Med J 2011; 104(12):779-780. Décembre 2011. http://bioethics.lumc.edu/Files/pdf/Holt_R_Editorial%202011.pdf (texte intégral). Karlawish J. Measuring decision-making capacity in cognitively impaired individuals. Neurosignals 2008; 16(1): 91-98. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2717553/pdf/.

Mattson N et al. To Know or Not to Know: Ethical Issues Related to Early Diagnosis of Alzheimer’s Disease. Int J Alzheimers Dis 2010; 2010: 841941.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2925376/pdf/IJAD2010-841941.pdf (texte intégral).