Angoisses nocturnes (2)

Société inclusive

Date de rédaction :
29 mai 2014

Dans un premier temps, une activité dynamique est proposée, afin d’évacuer les tensions, puis des activités plus calmes sont organisées (pliage, rangement, pâtisserie, lecture par l’ASG). Dès qu’il décèle les signes avant-coureurs du sommeil, l’ASG accompagne le résident à sa chambre pour se coucher. Il est remplacé pendant une dizaine de minutes auprès du groupe par l’aide–soignante de garde de nuit. Parfois, certaines personnes s’endorment dans leur fauteuil, car la chambre est synonyme de peur. On leur met une couverture et on ne les réveille pas. Après deux ans d’expérimentation, les résultats sont probants : les personnes fréquentant le Noctambule dorment mieux, d’une traite et ne se réveillent plus. Les troubles du comportement n’ont pas tous disparu, mais sont mieux maîtrisés durant la journée. Les prescriptions de neuroleptiques ont baissé. L’évaluation définitive sera validée par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et par un expert. « Finalement, c’est impensable de revenir en arrière aujourd’hui. C’est une nécessité, car les rythmes individuels ne sont pas maîtrisables par la collectivité », affirme la directrice.

Doc’Alzheimer, avril-juin 2014.