Anamnèse, d’Adrien Royer (1)
Société inclusive
En grec, anamnesis signifie « souvenir ». En psychologie, le terme signifie l’évocation volontaire du passé, et en médecine, les renseignements fournis par le sujet interrogé sur son passé et sur l’histoire de sa maladie. C’est le titre qu’a choisi le jeune réalisateur franco-suisse Adrien Royer, pour un projet de court-métrage sur la maladie d’Alzheimer. Le pitch (bref résumé d’une œuvre de fiction) ? « Éléonore, une fille de vingt-deux ans atteinte par la maladie d’Alzheimer, accepte d’essayer un traitement expérimental. Deux autres personnages gravitent autour de l’héroïne : sa mère et son frère. Tous les deux ont un comportement similaire : ils ne savent pas comment réagir sur une chose sur laquelle ils n’ont aucun pouvoir ; et ils ont des réactions totalement différentes : la mère est dans le déni, accuse sa fille de simuler, alors que le frère tente de jouer le rôle du père, mort de la même maladie quelques années auparavant. Deux semaines vont se dérouler jusqu’à son entrée dans le centre médical, deux semaines pendant lesquelles la jeune fille tente de répondre à une question posée au début : si un seul souhait devait être réalisé, lequel choisirions-nous, et dans ce cas, lequel aurait-elle choisi ? Guérir ? Se souvenir d’un mot en particulier ? Ou encore autre chose ? Deux semaines de souvenirs ».
www.touscoprod.com/project/produce?id=398, 7 novembre 2012. www.espace-ethique-alzheimer.org/encarts_details.php?n=268&e=1, 7 novembre 2012.