Alzheimer, des vulnérabilités partagées : « il n’est rien qu’Alzheimer ne fragilise »
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
C’était le titre d’un colloque organisé par l’Espace national de réflexion éthique et maladies neurodégénératives (EREMAND) au ministère des Affaires sociales et de la santé, le 21 septembre 2016, dans le cadre de la Journée mondiale Alzheimer. « Il est courant de penser la vulnérabilité comme l’affaire d’une catégorie de personnes – eux les malades, les handicapés, les dépendants, les précaires – qu’il faudrait doter d’une protection particulière et dont nous serions les vigiles », écrit l’EREMAND. « Le “phénomène Alzheimer” contredit formellement cette idée : en touchant toutes les générations, tous les âges, tous les milieux sociaux, toutes les sphères de solidarité, en mettant en cause nos idées communes de la maladie, de l’identité, en s’invitant dans nos futurs de personne et de société, il n’est rien qu’Alzheimer ne fragilise. » Ce colloque était consacré « aussi bien à un approfondissement théorique, notamment sur le concept même de vulnérabilité, qu’à l’analyse de situations pratiques (errance, déni, parcours de soin, etc.) avec un objectif : dessiner les contours de nos vulnérabilités partagées pour mieux renforcer nos liens menacés. » Dans son discours d’ouverture, Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie, a déclaré : « « en touchant toutes les générations, tous les âges, tous les milieux sociaux, toutes les sphères de solidarité », la maladie d’Alzheimer nous oblige à réinterroger notre quotidien, notre société et les réponses que nous apportons aujourd’hui et pour demain. »
http://mnd.espace-ethique.org/actualites/alzheimer-des-vuln%C3%A9rabilit%C3%A9s-partag%C3%A9es, 27 juillet 2016. www.agevillage.com, 21 septembre 2016.
http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/colloque_alzheimer_mercredi_21_septembre_-_en_cours.pdf, 21 septembre 2016.