Alzheimer, des vulnérabilités partagées : adopter une démarche positive

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
24 septembre 2016

 « La solitude traduit une double vulnérabilité : celle de la psyché (la solitude est une maladie de l’âme) et celle du corps social (la solitude est une maladie de la société), déclare Jacques Frémontier, éditorialiste de la Revue de presse de la Fondation Médéric Alzheimer. Face au délitement du tissu social, des premiers signes de re-liaison permettent cependant aujourd’hui de ne pas désespérer » : les personnes malades commencent à se saisir de la parole ; le soutien par les pairs, c’est-à-dire par ceux qui souffrent du même mal, devient peu à peu une réalité dans les pays anglo-saxons. Pour Catherine Ollivet, présidente de France Alzheimer 93, la famille doit a priori adopter une démarche positive mettant en avant les capacités restantes de la personne malade. Pour Fabrice Gzil, responsable du pôle Soutien à la recherche et à l’innovation sociale à la Fondation Médéric Alzheimer, « avec un soutien approprié, elle reste capable de réaliser certaines tâches, de prendre certaines décisions ou d’y participer. »

Colloque organisé par l’Espace national de réflexion éthique et maladies neurodégénératives (EREMAND) au ministère des Affaires sociales et de la santé, 21 septembre 2016.https://youtu.be/WQBThFclnkA?list=PLi-yyU8cpcgWsmRtdaO2km1ZABa2mfmXW (captation intégrale)