Alzheimer à temps plein et l’amour à sens unique
Société inclusive
Au Canada, en juin 1998, Michel Moreau, cinéaste documentariste, préparait un nouveau film lorsqu’il a été atteint de la maladie d’Alzheimer à l’âge de soixante-dix ans. Sa femme, Edith Fournier, docteur en psychologie, n’en connaissait que trop bien les signes annonciateurs. Comment survivre au déclin de l’autre ? écrit l’auteur de J’ai commencé mon éternité. Aujourd’hui, « quand Édith Fournier regarde son mari, elle le fait comme on contemple un petit bébé : les yeux dans les yeux, à l’affût d’une émotion quelconque, d’un signe qui démontrerait qu’il la reconnaît. Des moments de tendresse à sens unique, c’est tout ce qu’elle peut désormais espérer de son amoureux » : « Alzheimer à temps plein et l’amour à sens unique », titre Caroline Bouchard, de la Tribune.
www.cyberpresse.ca, 27 mai 2010.