Alternatives à l’hébergement : petites unités de vie
Échos d'ailleurs
En raison de la perte d’autonomie, des troubles du comportement, de l’insuffisance des aides disponibles, de l’épuisement de l’aidant ou de l’inadaptation du logement, il arrive souvent que la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer n’ait pas d’autre choix que d’entrer en institution. De nouveaux modes d’hébergement constituent des alternatives à l’entrée en institution. Une équipe berlinoise, de l’Université de Sciences appliquées Alice Salomon et de l’Institut de sociologie médicale de l’Université de la Charité, s’est intéressée à la vie de personnes âgées, le plus souvent atteintes de la maladie d’Alzheimer (score MMSE<24), dans des appartements situés au cœur de la ville, accueillant chacun six à douze personnes âgées. Les aides étaient apportées par des professionnels de ville, indépendants de tout établissement. Par rapport aux personnes accueillies dans des unités Alzheimer des établissements d’hébergement du même territoire, les nouveaux entrants dans ces appartements sont tout aussi âgés, mais un stade moins sévère de la maladie d’Alzheimer. Ils reçoivent un peu moins de psychotropes. Ils ont autant de syndromes dépressifs et de troubles du comportement. Les chercheurs suggèrent que l’accueil en petite unité de vie constitue une option raisonnable pour une partie des sujets âgés déments qui ne peuvent plus vivre à domicile.
www.revuedegeriatrie.fr , e-letter IAGG , 15 juillet 2009. 19th IAGG World Congress of Gerontology and Geriatrics, Paris, 5-9 juillet 2009. Communication PB7076. Wolf-Ostermann K et al. The Berlin Study on structures and outcomes of small scale living arrangements for people with dementia . Juillet 2009.