Allocation d'accompagnement de fin de vie
Droit des personnes malades
Un an après le dépôt d’une proposition de loi, l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie vient d’être adoptée par le Parlement. Désormais, une personne qui interrompt son activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en fin de vie recevra quarante-neuf euros par jour pendant trois semaines au maximum. La personne bénéficiaire peut être un ascendant, un descendant, un frère, une soeur, une personne partageant le domicile du patient, une personne de confiance. L’allocation pourra être partagée entre plusieurs accompagnants qui ont réduit leur activité à temps partiel. Cette mesure devrait concerner vingt mille personnes par an. Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Ile-de-France et président de l’association Pour le droit de mourir dans la dignité, juge cette loi trop timide : « l’allocation n’est accordée qu’aux personnes qui accompagnent le décès d’un proche à domicile, or 75% des personnes en fin de vie décèdent à domicile ou en institution. C’est injuste de ne pas accorder cette allocation à ceux qui accompagnent un parent à l’hôpital ».
Le Parisien, 17 février 2010.