Aides à domicile : quelles conditions de travail ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
En 2008, cinq cent quinze mille aides à domicile intervenaient au domicile de personnes fragilisées en raison de leur âge, d’un handicap, d’une maladie ou toute autre raison empêchant ces personnes de réaliser les actes essentiels de la vie quotidienne, selon une étude de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques). La pénibilité physique du métier est relativement fréquente, les principales sources de pénibilité étant la station debout, l’exercice du métier en mode prestataire, le nombre de personnes aidées et la part d’aide aux actes essentiels de la vie quotidienne. Les titulaires du diplôme d’auxiliaire de vie sociale souffrent moins souvent d’épuisement professionnel que les autres salariés. La notion de »temps plein » ne semble pas encore fixée dans ce métier. Les salariés en emploi direct effectuent principalement des journées courtes, ceux en mode prestataire des journées d’amplitude moyenne et ceux en mode mandataire des journées sensiblement plus longues, permettant d’atteindre des rémunérations plus élevées au prix de contraintes plus fortes. Les possibilités d’échange ou de coopération avec d’autres professionnels ne sont pas systématiques et dépendent en très grande partie du mode d’emploi, les salariés en emploi direct étant les plus isolés.
Marquier et al (coord.). Les conditions de travail des aides à domicile en 2008. DREES. Dossiers Solidarité et santé 30. Juillet 2012.
www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/dossier30.pdf (texte intégral).