Aide ménagère en zone rurale Mars 2009
Droit des personnes malades
Le député de Dordogne Germinal Peiro s’inquiète de la diminution de 2.3% de l’enveloppe nationale pour l’aide ménagère à domicile, sur l’exercice 2007, qui s’inscrit dans le cadre de la convention d’objectifs et de gestion 2005-2008 signée entre l’État et la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), avec un financement du Fonds national d’action sanitaire et sociale en faveur des personnes âgées (FNASSPA). Selon lui, de nombreuses demandes d’aides ménagères à domicile n’ont pu être satisfaites dans des zones rurales et à la population vieillissante. Le ministre du Travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville répond que « l’augmentation de l’espérance de vie requiert une politique de prévention et d’accompagnement qui permette de concevoir et d’organiser les réponses aux attentes et aux besoins spécifiques des retraités à domicile dont le niveau de dépendance est faible et correspond à un groupe iso-ressource (GIR) 5 ou 6. En mettant l’accent, conformément aux orientations de la COG 2005-2008 signée entre la CNAV des travailleurs salariés et l’État, sur la mise en place de plans d’actions personnalisés (PAP), établis après évaluation des besoins pour assurer une prise en charge la plus globale possible de ses retraités, la CNAV permet et renforce le maintien à domicile au travers d’une diversification d’actions. De nouveaux types de services ont été développés (aides à domicile, amélioration de l’habitat, insertion sociale, aide au retour à domicile après hospitalisation, prise en charge des petits travaux d’urgence, téléalarme, portage des repas), ainsi que le financement d’emplois directs au domicile de la personne aidée. La prestation « aide ménagère à domicile », certes toujours maintenue, est désormais insérée dans une palette de réponses et représente par conséquent une part moins importante des dépenses d’aide à domicile. »
Assemblée nationale. Question 5472 de Germinal Peiro, JO du 10 mars 2009.