Aide informelle

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 juin 2013

Thomas Rapp, maître de conférences en économie de la santé à l’Université Paris-Descartes, évalue la part de l’aide informelle (aide non rémunérée apportée par les aidants familiaux) à 80% de l’aide totale apportée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il pense que cette part devrait diminuer à l’avenir pour quatre raisons indépendantes de la maladie : l’allongement de la durée de travail ; l’accroissement de la mobilité des personnes du fait de la crise, qui entraîne une diminution de la cohabitation entre les patients et les aidants ; l’éclatement des familles, peu propice au développement de l’aide informelle ; l’accroissement de l’offre de travail des femmes, qui forment la majeure partie des aidants informels.

Lilly France. Maladie d’Alzheimer. Regards croisés. Actes de la table ronde à la maison de la recherche, 24 avril 2013.