Aide à domicile : les difficultés des services
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, a confié à la députée des Ardennes Bérengère Poletti une mission sur le secteur de l’aide à domicile. Quatre fédérations, l’UNCCAS (Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale), l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services à domicile), l’UNIOPSS (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) et la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs), ont été auditionnées et ont alerté les pouvoirs publics sur les difficultés financières des services d’aide à domicile, tenant d’une part à « la complexité et l’instabilité du cadre d’exercice de ces services (persistance de deux régimes distincts, l’agrément qualité et l’autorisation, multiplicité des financeurs) », à « des financements publics qui diminuent et sont insuffisants par rapport au coût de revient de ces services », et à une « fragilité financière renforcée par la suppression depuis janvier 2011 d’une partie des exonérations de charges patronales dont peuvent bénéficier les gestionnaires ». L’UNCCAS a insisté également sur « la spécificité de la situation des centres communaux ou intercommunaux d’action sociale, qui peuvent être gestionnaires mais aussi financeurs de services à domicile, subissent comme les autres acteurs de grosses difficultés financière s et sont parfois confrontés à des impératifs de reprise d’activités associatives ».
Actes. Actions et territoires du social. Novembre 2011.