Aide à domicile : le financement (1)
Droit des personnes malades
Après plus d’un an et demi de négociations, l’Assemblée des départements de France (ADF) et quatorze fédérations gestionnaires de services d’aide à domicile (Adessa A domicile, AD-PA, Aînés ruraux, APF, CFPSAA, Croix-Rouge française, FNAAFP-CSF, FNADEPA, FNAPAEF, FNAQPA, Mutualité française, UNA, UNCCAS, UNIOPSS, USB-Domiciles, mais pas l’ADMR, ni les entreprises privées agréées par l’Etat pour le maintien à domicile des personnes âgées) sont parvenues à s’entendre sur un texte visant à « une refondation des services d’aide et d’accompagnement à domicile autorisés par les Conseils généraux ». Les deux parties, financeurs et opérateurs, portent un diagnostic partagé des dysfonctionnements du système de tarification, jugé « à bout de souffle », « trop complexe et porteur d’injustice », et ne répondant plus aux besoins actuels. En cause, résume le sénateur PS de l’Aisne Yves Daudigny, président de la commission des politiques sociales et familiales de l’ADF, « un pilotage départemental complexe du fait de la coexistence d’un système d’agrément et d’autorisation, une tarification horaire inadéquate, des plans d’aide inadaptés et partiellement mis en œuvre, une annualité budgétaire inappropriée pour gérer les ressources humaines des services et prendre en compte les besoins des personnes et de l’entourage.
Actualités sociales hebdomadaires, 23 septembre et 6 octobre 2011. www.agevillagepro.com, 27 septembre et 4 octobre 2011.