Aide à domicile et maladie d’Alzheimer : difficultés et soutien des intervenants

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 décembre 2012

Selon l’enquête de la Fondation Médéric Alzheimer, un tiers des services déclarent avoir mis en place une procédure de repérage de l’épuisement des intervenants, et 14% disent la prévoir dans l’année. Mais la majorité d’entre eux n’a pas, pour le moment, organisé ce type de démarche ou ne se prononcent pas. Cependant, presque tous les services (94%) affirment que les intervenants peuvent bénéficier d’un soutien au sein même du service s’ils sont confrontés à des difficultés. Selon ces services, trois moyens sont alors très nettement privilégiés (cités par au moins 90% des services) : un entretien avec le responsable de secteur, une visite au domicile où des difficultés sont apparues, un changement dans le planning des intervenants concernés. Une formation complémentaire pour les intervenants est aussi un moyen pour les aider à affronter les problèmes rencontrés, ainsi que les échanges lors d’un groupe de parole interne. Moins fréquemment, le recours à un soutien psychologique individuel est signalé ainsi que les réunions d’équipes et l’entretien avec le directeur du service. Lorsque les intervenants sont plus particulièrement confrontés à un dilemme éthique ou à un cas de conscience, presque tous les services (95%) déclarent qu’un soutien est possible au sein du service. La modalité la plus souvent utilisée est alors une discussion avec le directeur ou le responsable du service (dans 99% des services). Le recours à un groupe d’analyse des pratiques est mentionné par un tiers des services.

Fontaine D et al (coord.). Aide à domicile et maladie d’Alzheimer. Lettre de l’Observatoire des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer 2012 : 25.Décembre 2012. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Nos-Travaux/La-Lettre-de-l-Observatoire/Numero-en-cours.