Agence nationale d'appui à la performance
Droit des personnes malades
Créée par la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HSPT), l’Agence nationale d’appui à la performance (ANAP) doit être, selon Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des sports, « la boîte à outils des Agences régionales de santé (ARS), afin de mettre en phase les exigences de qualité avec la maîtrise des coûts ». Christian Anastasy, directeur de l’ANAP, explique que l’agence n’est pas un bureau de contrôle, mais qu’elle s’inscrit dans une démarche participative, cherchant à « capitaliser les expériences et les meilleures pratiques du terrain » pour les faire remonter au niveau national. Il s’agit d’organiser un parcours cohérent entre les secteurs sanitaire et médico-social, « sans les opposer et en transférant les savoir-faire de l’un vers l’autre ». Selon Jeanne Wahby, du Journal du domicile et des services à la personne, la mission de l’ANAP est clairement axée sur les établissements, et les services d’aide à domicile ne font pas partie du champ d’action défini par la loi HSPT.
Le conseil scientifique de l’ANAP, constitué de seize membres, sera présidé par Daniel Moinard, directeur général honoraire du CHU de Toulouse. En feront partie, notamment, Jean-François Bauduret, directeur honoraire de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), et Didier Charlanne, directeur de l’Agence nationale de l’évaluation de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM).
Le Journal du domicile et des services à la personne, Février 2010. www.ash.tm.fr, 1 mars 2010.