Adaptation de la société au vieillissement : réactions (3)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
29 mai 2014

L’UNAF (Union nationale des associations familiales) salue l’approche globale du projet de loi mais alerte : « le texte n’apporte pas de solutions à la hauteur des très grandes difficultés rencontrées par le secteur de l’aide et de l’accompagnement à domicile » : « en effet, le secteur, principalement porté par les associations, souffre de la réduction des capacités financières de ses financeurs, et plus particulièrement des conseils généraux. Dans la plupart des départements, les conseils généraux ne prennent pas en compte le prix de revient des services proposés aux personnes âgées. Par ailleurs, les conseils généraux ont des niveaux de tarification extrêmement disparates, ce qui conduit à de profondes inégalités territoriales dans l’accès des personnes âgées aux services d’aide à domicile. Face à ces contraintes financières, de nombreuses associations disparaissent et licencient, alors que ce secteur est pourvoyeur d’emplois de proximité, non délocalisables. La qualité de service pour les personnes âgées risque également d’être remise en cause avec l’effondrement de l’offre associative. » Pour « sauver ce secteur », l’UNAF demande que le projet de loi intègre un volet de « sécurisation » des financements du secteur de l’aide à domicile, avec « l’instauration d’une autorisation opposable qui reconnaisse le prix de revient de ces services, et une participation plus forte de la CNSA, dont la contribution relative à l’APA n’a cessé de diminuer au détriment des conseils généraux, afin de financer cette prise en compte du coût réel du service. »