Activités physiques
Droit des personnes malades
Le centre hospitalier de Fains (Meuse) a ouvert en 2011 une unité Alzheimer accueillant uniquement des personnes encore autonomes. L’équipe (6 aides médico-psychologiques et 3 aides-soignants) travaille sur le lien social, le maintien des capacités cognitives et la valorisation de personnes. Lorsque la maladie évolue, les résidents sont orientés vers le long séjour ou les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) voisins. Audrey Perciot, aide médico-psychologique de formation, est animatrice. Depuis 2 ans, elle a mis en place un projet d’activités physiques pour réduire le nombre de chutes et de fractures du col du fémur. Les deux axes de travail sont la nutrition et les activités physiques, en réorganisant les habitudes des soignants et des résidents. Pour l’alimentation, un soignant est désigné par table. Il assure le service, surveille et accompagne six résidents. Il doit rester assis plus d’une heure et veille aux quantités mangées par chaque personne. Il n’y a plus aucune déambulation pendant le déjeuner et les résidents ne perdent plus de poids. Pour les activités physiques, pour se rapprocher des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (150 minutes par semaine pour les personnes âgées), les résidents font des allers-retours dans l’unité, des sorties, des promenades, des marches, et du vélo d’appartement. Ce dernier rencontre un vif succès : comme peu de femmes avaient le permis de conduire, elles faisaient toutes du vélo pour se déplacer dans leur vie quotidienne. La masse musculaire des résidents est conservée, ce qui permet de prévenir les chutes.
Doc’Alzheimer, octobre-décembre 2017. Organisation mondiale de la santé. Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé. L’activité physique des personnes âgées. 2010. www.who.int/dietphysicalactivity/factsheet_olderadults/fr/.