Activités de loisirs

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Date de rédaction :
08 octobre 2011

Une revue systématique menée par le Professeur Hui-Xin Wang, du département de neurobiologie, sciences des soins et société de l’Institut Karolinska de Stockholm, des études longitudinales d’au moins deux ans concernant l’effet des activités de loisirs sur la cognition (vingt-neuf études) et sur la démence (vingt-trois études) montre un effet protecteur de l’activité mentale sur la fonction cognitive. L’association de ces activités avec le risque de démence n’est robuste que dans les études d’observation, pas dans les essais cliniques. L’effet protecteur de l’activité physique sur le risque de déclin cognitif ou de démence est rapporté dans la plupart des études d’observation, mais pas dans les études d’intervention. Il est impératif de standardiser l’évaluation des activités de loisirs, par exemple en termes de fréquence, d’intensité, de durée et de type d’activité, d’harmoniser ou standardiser les batteries de tests cognitifs et la définition du déclin cognitif, et de prolonger la durée de suivi des études, estiment les auteurs.

Wang HX et al. Leisure activities, cognition and dementia. Biochim Biophys Acta, 10 septembre 2011. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21930203.